LE PICK UP


 

Voilà, c'est parti, avec la réalisation de ce premier élément: une maquette de chez Meng, au 1/35ème, qui trainait depuis des lustres, dans une caisse, à la cave. Il eût été un moment où je désirais m'en séparé et lorsque l'idée d'un dio post apocalyptique m'est venue, pourquoi pas utiliser cette maquette.



 

Parcourant le NET à la recherche du modèle idéale, je m'arrêterai sur plusieurs choix, faisant un condensé de mes trouvailles. Certains pourraient dire: "c'est de la copie".....moi, je dirais," c'est de l'interprétation."



 

Maintenant que je possède ces diverses vues, il ne me reste plus opérer .....avec les éléments en ma possession:plaques de styrène en plusieurs épaisseurs, profilés et baguettes evergreen,  plaques en métal photogravées en laiton, grillage plastique et métal.....


.... sans oublier les différentes colles à plastique, à bois et cyanos.

 

Le début consiste au montage de la maquette, tout simplement.....simplement ?, c'est vite dit…

La série de schémas suivante vous en indiquera le processus. Il suffit de suivre les indications données, hormis que les parties indiquées à être peintes le seront en fin de montage......

 


Je commence donc par le dessous du châssis, où l'on retrouve l'avant des barres de direction, suivi de la boite de vitesse, des divers éléments du tuyau d'échappement, ainsi que l'essieu arrière…

Pour s'informer de ces éléments, à titre indicatif.....


 

Un retour avec quelques montages effectués de la maquette.....




La suite prévue étant le placement de l'intérieur de la cabine du véhicule, il est utile de peindre maintenant tout ce dessous de châssis en mode poussiéreux et attaqué par la corrosion...., le pot d'échappement, en matière métallisée.....

Une fois ce châssis établi et peint, je m'attaque à l'intérieur de la cabine, avec ses divers équipements. La première opération avant le placement des pièces sera la peinture du dessous du sol de l'habitacle, une manipulation serait délicate, une fois tous ces éléments collés.


 

C'est bon, peint de manière "du vécu", patine, usure et rouille.

Je peux aisément passer à l'intérieur de l'habitacle.


 

Également, en suivant le montage, la peinture doit avoir lieu, en songeant à la pièce de carrosserie qui recouvrira cet habitable.


Malgré certaines petites pièces finement moulées, le montage-collage ne pose pas de problème, mais un problème survient: comment peindre cette cabine pour que l'ensemble reste plausible..... À nouveau, quelques recherches s'imposent, et je me dirigerai vers:


 

Vous l'avez compris: pourquoi faire simple quand on peut compliquer...... J'opte pour le côté "kilt"....



 

Et côté portière intérieur, cela donne....


 

L'opération suivante consiste à assembler et coller définitivement cet habitacle au châssis.

 

Le collage effectué, je vais revenir à ma première idée: présenter un véhicule encombré, même l'intérieur.....et animé d'un personnage assis au volant.

Et je dois créer ce personnage.Au final, ce ne sera pas une réussite digne de ce nom. Par la suite, on s'aperçoit que ce personnage n'est pas des plus visibles de l'extérieur..... Le tout, il est bien présent.

 

Je passe par la boite à rabiot pour l'exécution: bras, jambes, corps d'une ancienne figurine de soldat allemand, recouvert d'un voile de milliput et masque à gaz au visage.


Le v'là amputé d'une jambe......mordu par un zombi ???



 

Pas la peine de sourire, pas terrible, terrible..... Alain et le modelage, pas trop copains.......

 

Et la récupération de la place ne s'arrête pas à ce niveau. Nous retrouvons des fûts d'essence placés sur les banquettes. Le kit de chez Miniart m'est bien utile, et le sera également pour la future réalisation du décor.....

 

Je viens de retrouver, dans ma boîte à rabiots, une série de fûts de chez Italeri.... Ah, du fût, j'suis pas prêt d'en manquer !!!



Une fois peints et salis, traces de fuites de liquide.



 

Il faut maintenant gérer la carrosserie qui sera collée sur l'ensemble châssis-habitacle… Mais avant tout, passons à la peinture de cette carrosserie. Pour se faire, je vais jouer de l'aérographe et utiliser une peinture acrylique Model Air, rouge feu (que j'ai déjà utilisée pour ma topolino, sur le dio: Berlin).

 

Cette carrosserie présentera quelques endroits attaqués par la rouille…

Je profite de l'aéro pour peindre certains éléments directement sur la grappe, au préalable dégraissée.


 

L'occasion faisant le larron, le reste de peinture dans le godet de l'aéro me permet de peindre la tôle du plateau arrière.


le plancher du plateau est peint au pinceau, dans les tons bois…

 

A ce stade, je peux commencer les améliorations-transformations du véhicule.J'ai besoin de quelques éléments de récupérations.

Je m'attaque donc au compresseur-aérateur-accélérateur placé sur le capot: une vieille grappe avec divers produits, une petite surface de plaque métal gravée, d'une baguette de bois cylindrique, de câble fin électrique, de peinture et d'un peu d'imagination.


Le compresseur est fixé sur la plaque métallique qui, elle, est fixée sur le capot à l'aide de rivets.

Ces rivets proviennent d'une plaque en silicone de moules de chez Green Stuff, avec l'option de plusieurs formes et plusieurs échelles.

Fait de silicone translucide de qualité alimentaire, facile à utiliser et résistant à la chaleur. Moules pour créer des rivets infinies.

  • Valable pour presque toutes les échelles.
  • Résistant à des températures jusqu'à 240 ° C
  • Qualité alimentaire confirmé

Chaque moule a une grande surface mesurant 6x12cm avec 4 rivets en 5 tailles différentes (2'5, 2, 1'5, 1 et 0'75mm). Ces moules fonctionnent très bien avec toutes sortes de résine, y compris la résine acrylique et la résine UV.

 


 

Avant les "sur-blindage", je mets en place le bloc vitre, et le colle à l'intérieur de l'habitacle, à l'aide de colle à bois (méthode Stéphane des CBA; en cas de débordement, facilité de nettoyage). Ce collage est effectué après la peinture des montants des vitres.

Ce bloc vitre est maintenu en place à l'aide de serre-joint. Une fois bien fixé par collage, je peux commencer le sur-blindage des portières et les protections des vitres, pour accentuer l'effet post-apocalyptique.

Des plaques polystyrène gravé, des rivets et boulons, issus de mes moules, pour les fixer feront l'affaire.




 

Les effets de salissures, de vécus , de rouille sont rendus par des passes de peinture acrylique.

Après la carrosserie, je pratique les zones de protections des vitres, en utilisant divers procédés, à l'aide de carte plastique, de grillage métallique.


 

Les renforts de barre métallique proviennent de fils électriques rigides dénudés, mis en forme sur une petite enclume. Une action assez délicate pour conserver la symétrie de chaque côté.


 

Je continue la chirurgie par la réalisation de l'éperon chasse-bœuf, avec, au final, une chaine de tractage. La carte plastique est encore mise à contribution.


 

Après avoir monté le plateau arrière, l'avoir peint, comme signalé au début, je dois le fixer au châssis et y placer la mitrailleuse, ainsi que le personnage et divers ustensiles.