France, 1917
d'après Twist Again
"Ford-T" - ambulance sur le terrain
D'après Top-War
D'après Twist-Again
Doc. Yalta Production
Dès le début de la Première Guerre Mondiale, des volontaires américains viennent se joindre aux troupes alliées. Des fonds privés américains sont levés et des sections sanitaires américaines
seront créées, équipées d’une centaine d’ambulances.
Les châssis de Ford T arrivent nus en France et sont alors équipés d’une carrosserie spécifique. À partir de 1917 et l’entrée en guerre de l’Amérique, une partie des ambulances est peinte en vert
olive et intégrée au contingent américain. L’ambulance Ford T est animée par un moteur 4 cylindres en ligne 2.8 l développant 22,5 ch. La boîte de vitesse est à 2 rapports. L’ambulance peut
transporter, outre le chauffeur et un aide, 3 personnes allongées ou 4 personnes assises.
d'après: Association UNIVEM
Historique:
Une section était constituée de 22
ambulances Ford T, un camion atelier, une voiture de tourisme,
une remorque
cuisine.
Comme ambulance militaire, la Ford T
avait plus d’avantages que de désavantages.
Les Français auraient préféré des ambulances pouvant
transporter six couchés ou dix assis en un seul
voyage,mais en réalité les choses ne se passaient pas
ainsi.
Les brancardiers amenaient rarement les
blessés au poste de secours en telle quantité simultanément ;
les ambulanciers devaient attendre d’avoir rempli leur véhicule
avant de repartir, attente préjudiciable aux blessés.
D'autre part, quand les circonstances exigeaient un gros débit,
des petites voitures manœuvraient beaucoup plus facilement
dans le chaos de l’évacuation ;Cette agilité s’exprima sur la « Voie sacrée » où les ambulances
Ford ne suivaient pas la vitesse du convoi (20 km/en
moyenne) ; elles s’infiltraient dans les espaces libres
;quittaient la route pour rouler à travers champs dès
que
possible, doublant les camions et
réintégrant le convoi pour attendre une autre
occasion.Elles arrivaient à diviser par deux le temps de
parcours.
Les Ford T arrivaient des USA en châssis ce qui
réduisait les coûts de transport. Rien n’était jeté. L’armature en
bois de la caisse ; les bancs et les casiers étaient fabriqués à partir des caisses qui emballaient le châssis. La cellule
était fabriquée par Kellner carrossier à
Billancourt.
Initialement, l’arrière du véhicule où les blessés étaient transportés était recouvert de toile, ce qui avait le mérite de la légèreté, mais posait des problèmes de nettoyage et de désinfection ainsi qu’une faible protection contre le froid et la poussière. Dès 1916, les caisses furent entièrement en bois.
D'après Univem Paris.
L’éclairage électrique remplaça
l’acétylène avec cependant quelques inconvénients.
Montées en série sur le volant magnétique, les ampoules de
9 volts subissaient des changements d’intensité suivant le
régime moteur (de 8 à 28 volts) et parfois grillaient aux hauts
régimes.
Les ambulances étaient peintes en « gris
ardoise » (gris armée)
Le véhicule était complété par des casiers et des coffres dérangement. Le plus petit d’entre eux était à l’intérieur de la cabine ; il contenait les bougies de rechange, le talc pour les pneus, et une petite pochette métallique contenant les papiers du véhicule : un « ordre de mouvement » permettant de circuler dans la zone militaire, une identification du véhicule, et une autorisation pour acheter de l’essence.
Sur le marchepied gauche est installé un gros coffre pour les outils, les chambre à air supplémentaires, une pompe air, et un seau en toile. À côté était sanglée une nourrice métallique pour l’eau.
Quatre bidons d’essence de réserve, un bidon d’huile,
et un bidon de pétrole pour les lampes étaient
attachés à
droite.
L’alimentation en essence posait aussi des problèmes
;le réservoir était situé sous le siège du
chauffeur et l’essence s’écoulait par simple
gravité vers le carburateur sans pompe à
essence . Dans les cotes un peu raides , quand
le réservoir n’était pas complètement plein, le
niveau de l’essence était en dessous de celui du carburateur ;ce qui
fait que les conducteurs montaient le reste de la
cote en marche arrière.
Il était essentiel que le chauffeur démarre sans
enrouler son pouce autour de la manivelle ,car
un brusque retour
pouvait lui casser le poignet ;accident relativement
fréquent .
D'après le site de Papy Louis
Groupe complémentaire d'une auto-chir.
d'après Wikipédia
Le compartiment
ambulance pouvait recevoir deux brancards sur le plancher et un troisième au-dessus reposant
sur deux rails. On pouvait relever
ceux-ci et descendre deux bancs pour quatre blessés
assis.
La désignation était 3 couchés ou 4
assis. En fait, 3 personnes supplémentaires pouvaient prendre
place de part
et d’autre du conducteur (1 à gauche ;
2 à droite) La capacité maximale était de huit personnes en
utilisant les
marchepieds et les ailes.
Les deux volet de la caisse
permettaient de prodiguer des soins aux blessés allongés sur
les brancards.
La longueur de caisse était à la mesure
du brancard français, mais on s’aperçut très vite que celle-ci
était très variable (jusqu’à 30 cm en plus ). Le problème fut
résolu en ouvrant la cloison avant sous le siège conducteur et
en
trouant la ridelle arrière.
Les journaux des chauffeur mentionnent
fréquemment des problèmes avec le distributeur,
les bougies et les pneus .
L’eau des radiateurs avait tendance à
entrer en ébullition, car le refroidissement se faisait sans
pompe à eau par simple thermosiphon, ce qui était insuffisant
dans les circonstances difficiles
Texte d'après: Club Obsolète Ford France
Après un historique où l'on découvre cette fameuse ambulance Ford T, passons à
La maquette
Montage, réalisation, peinture, aux bons soins de Stéphane, qui délaisse, l'espace d'un moment, ses fameux avions.
C'est donc la maquette de chez Revell que le club à sélectionner
Stéphane va travailler à l'aide de grappes au plastic gris clair, plastic de bonne qualité.
Après une bonne étude des plans et notices, le début du montage de la maquette peut donc commencer.
Pas trop de difficulté pour le châssis, le bloc moteur.Tout s'intègre facilement.
À ce stade, Stéphane peut entrevoir le placement de la caisse arrière, ainsi que le poste de pilotage et les diverses caisses des marchepieds.
Et en poussant le bouchon un peu plus loin, pourquoi ne pas installer les câbles d'alimentation?
la boite à rabiots est bien utile…
Et voilà l'affaire.....
Après un coup à l'aéro de primer gris, passage de voiles, toujours à l'aéro, de la teinte finale: un bleu gris clair ( à l'inverse de ce que j'imaginais: un bleu ciel soutenu.)
Le bleu général passé sur la carrosserie, Stéphane va donner du volume à cette teinte, en travaillant sur les ombres et les lumières, commençant ainsi le début de patine et de vieillissement.
Une suite pour renforcer ces idées d'ombre et de lumière, toujours à l'aide de l'aéro.Il faut également peindre les éléments mis de côté, comme les couvres capot.
L'intervention de Stéphane consiste à faire apparaitre le bois , à l'intérieur de l'ambulance.Ces intérieur d'ambulance étaient historiquement réalisés en bois.Par mesure d'hygiène, ces intérieurs recevaient un badigeon de blanc.Donc, l'astuce consiste à faire apparaitre, au-dessous du blanc, la matière "bois".
Pour la pratique, un jet de laque sur l'intérieur du véhicule, coloré en bois, ensuite, jet de blanc, à l'aéro. Il faut laisser sécher. Ensuite, à l'aide d'un pinceau brosse, on ôte quelques éclats de peinture blanche Effet assuré.
Après ces diverses actions, on obtient ce résultat final:
Une autre technique, d'après une documentation de Steels Masters, consiste en un mix entre technique de la laque à cheveux et lavis de peinture.En place de laque, on utilise du médium à craqueler PA ou encore, du médium à éraillures PA. À expérimenter, également .
Sur sa lancée, Stéphane entreprend la peinture de la capote, dans des tons de beige.
Profitant de l'installation compresseur et aérographe, Stéphane accentue les différents tons de la capote.
Lorsque cette peinture est bien sèche, Stéphane applique différents filtres, qui permettront de donner un aspect de vécu à cette capote.
Suite de la peinture de la bâche, après constat de l'oubli de l'entourage du pare-brise.....
Le travail à l'aéro étant pratiquement fini, les différentes petites retouches effectuées, Stéphane commence la peinture des roues, au pinceau....
Le montage, la peinture de l'ambulance tirent sur la fin.
prochaine étape sera la pose des derniers détails et ensuite pose du vernis brillant afin de poser les décalcomanies.
Peu à peu, cette ambulance change d'aspect.Nous allons la découvrir avec les motifs et lettres bien appliqués sur ce véhicule.
Le travail de la journée, par Stéphane:
La suite du montage.A travers les photos, nous retrouvons les différentes actions:
Suite avec les dernières photos de l'ambulance.
Le travail de Stéphane a constitué ,pour la finir , en la peinture des derniers détails dans la caisse (couverture,drap, coussin) et à passer un filtre de peinture acrylique marron sur la caisse et le pare-brise.