CAPORAL D'INFANTERIE LIGNE
Toujours le même principe, de nombreuses recherches sont effectuées afin de situer ce soldat dans mon "Enfer Blanc".
À partir de là, une petite étude aboutit à vous présenter le 33ᵉ régiment d'infanterie de ligne.
Et si on parlait Histoire, de ce 33ᵉ, en Russie…
Le 1er février 1812, l'armée d'occupation, dénommée armée de l'Elbe, constitue le 1er Corps de la Grande Armée destinée à opérer contre les Russes. Placé sous les ordres du maréchal Davout, il comprend notamment la 2ᵉ division du général Friant avec le 33ᵉ Régiment d'Infanterie.
Le Niémen est franchi début juin et la 2ᵉ division est détachée à l'avant-garde sous les ordres de Murat.Elle rejoint à Vitebsk, alors que la bataille est déjà engagée. Placée à l'extrême gauche de la ligne, elle ne sera pas engagée.
Après le passage du Dniepr, la division rejoint le 1er corps Smolensk le 18 août et suit le mouvement général en direction de Moscou.
Le 5 septembre, la Grande Armée se heurte à l'armée russe dans la campagne de Russie., solidement établie sur une position fortifiée, en avant de la Moskowa. Détaché temporairement à l'avant-garde, en soutien de la cavalerie de Murat, le 33ᵉ manœuvre sans cesse en première ligne sous le feu et la mitraille. Il résiste pendant 3 jours à toutes les charges de la cavalerie ennemie, appuyée par une importante artillerie. Mieux, il contrait l'ennemi à l'abandon et se lance à sa poursuite, mais cette conduite héroïque coûte très cher au régiment: plus de 1000 hommes sont hors de combat.Mais dès le lendemain, il est détaché à nouveau avec toute la 2ᵉ division, à l'avant-garde, il traverse Moscou et se dirige sur Vladimir et Kalouga.
Après l'incendie de Moscou, le 18 octobre, la 2ᵉ division couvre la retraite durant 2 jours, puis sa jonction avec le 1er corps, continue sa marche vers Malo-Jarolavetz.Et la retraite se poursuit, chaque jour plus pénible et plus désastreuse en raison de la neige, du froid et du harcèlement incessant des cosaques.
La frontière russe est enfin franchie vers la mi-décembre et Davout va réorganiser son corps d'armée à Thorn.
Le 24 janvier 1814, le 1er corps quitte Thorn pour Posen et Stettin.En juin, il garde la ligne de l'Elbe sous les ordres de Vandamme, le 33ᵉ est à Magdebourg
D'après:
http://ph.dam.pagesperso-orange.fr/33eRegimentDeLigne.htm
Les régiments d'infanterie de ligne étaient numérotés de 1 à 156, mais il y avait une vingtaine de numéros qui n'étaient pas attribués. La composition des régiments est variable. Elle est généralement de 2 à 4 bataillons, parfois 5 (mais ce cinquième bataillon était alors un bataillon de dépôt). Les bataillons de ligne comprenaient chacun six compagnies dont deux d'élite (une des grenadiers et une de voltigeurs) et quatre du centre (fusiliers). En bataille, la compagnie de voltigeurs est à gauche du reste du bataillon, les quatre compagnies de fusiliers sont au centre et la compagnie de grenadiers est à droite.
Les compagnies de grenadiers de l'infanterie de ligne ne doivent pas être confondues avec les grenadiers de la Garde impériale. Si les premières sont l'élite de leur régiment, les secondes sont l'élite de l'armée. Malgré son appellation, le grenadier n'est plus, comme à son origine, un lanceur de grenades. Il est sélectionné parmi les soldats des compagnies du centre sur base de sa bravoure, de son ancienneté (minimum quatre ans de service) et de sa grande taille. Les grenadiers de l'infanterie de ligne ne portaient pas le bonnet à poil, mais un shako plus haut et plus décoré que celui des autres compagnies. Ils portaient également des épaulettes à franges de couleur rouge.
Les compagnies de voltigeurs de l'infanterie de ligne n'ont été créées qu'en 1805 sur le modèle des voltigeurs de l'infanterie légère. En théorie, le voltigeur est un soldat capable de sauter en croupe d'un cavalier afin d'augmenter sa mobilité. Napoléon s'est toutefois opposé à cette pratique, car il estimait qu'elle était incompatible avec l'exécution des missions de la cavalerie. Il souhaitait cependant que les voltigeurs soient plus mobiles que les autres fantassins. Pour cela, ils devaient être équipés d'un fusil plus léger, mais ce fut rarement le cas. Tout comme la compagnie des grenadiers, celle des voltigeurs était d'élite et la solde était aussi plus élevée. Les voltigeurs étaient généralement de petite taille. Ils portaient des cols de couleur jaune (chamois) et des épaulettes à franges vertes. Les voltigeurs avaient des cornets (petits cors de chasse) au lieu de tambours. Les voltigeurs pouvaient selon les circonstances agir comme éclaireurs ou protéger le flanc gauche du bataillon, le flanc droit étant défendu par les grenadiers.
Voltigeur et carabinier français de la ligne
Hippolyte Bellangé
Cornet et officier voltigeur d'infanterie de ligne.
Carte Vernet
Ma figurine sera donc assimilée à un caporal fourrier des voltigeurs, du 33ᵉ de ligne.
LA FIGURINE
Il s'agit là d'une figurine résine, de la marque Riga, sabre briquet et
fusil en métal. Figurine rachetée à un pote du forum de la figurine historique et fantastique.
Peut-être une sculpture quelque peu grossière, mais cette figurine semble avoir été sculpter tout spécialement pour mon diorama.....
Nous verrons bien, une fois terminée, si elle y aura sa place.....
Après un nettoyage de la résine, la figurine recevra sa couche d'apprêt grise, comme pour toute figurine, qu'elle soit métal ou résine.Un peu fainéant sur les bords, cette apprêt sera passé en couches fines, au pinceau.
Cette opération accomplie, je regroupe tous les éléments qui devront s'adapter à la figurine, fusil, sabre briquet, havresac et autres…
Comme on peut voir, le havresac (qui n'est pas celui d'origine) présente le manteau roulé.....à supprimer.Lors de mes recherches, certaines photos montrent des soldats dotés de fagots de bois..... Voilà une idée à suivre.
Ce havresac tout métal fera parfaitement l'affaire.Un coup de scie pour ôter le manteau.
Je récupère quelques petites radicelles, colle super glue pour une bonne fixation.
Les sangles larges réglables sont découpées dans de la feuille de métal et les boucles de fermeture sont récupérées dans le surplus historex
Aux effets portés dans le sac s’ajoutent des effets de campement (outils, marmite) répartis entre les hommes composant la compagnie.
Je vais donc suspendre une cruche (en étain)suspendue au sac par l'une des sangles.....
Avant la mise en peinture définitive, tous ces attributs recevront l'habituelle sous-couche d'apprêt.
(sauf le fagot de bois, que je laisse naturel)
Je peux donc commencer la peinture de la figurine, par la capote, qui sera en tissus marron, manteau porté en Espagne.
En fait cette figurine représente un soldat tel qu'il a pu être équipé lors de la campagne de Russie, en 1812.
Il se trouve que quasiment aucun régiment n'a eu le temps d'être équipé au règlement de 1812 avant le départ en campagne, car les nouveaux uniformes ont commencé à arriver après le passage de la
frontière Russe...
Notre soldat a ainsi la tenue encore très proche de celle portée en Espagne.
Le grand bouleversement de 1812 n'est pas encore passé par là!
"Sur le plan de la couleur, on a vu que les capotes furent confectionnées en drap officiellement baptisé du nom de drap bège ou beige.Mais quelle était exactement cette couleur beige:
1/La définition de cette couleur du Larousse du début du XXᵉ s.que nous donne Begnini, de l'Italien bigio, gris brunâtre. Se dit de la laine et des tissus, draps, serge, etc.qui n'ont reçus aucune teinture ni blanchissement et qui conservent leurs couleurs naturelles.
2/Celle du Larousse de 2002 qui signifie que la laine brute a sa couleur nature le gris-jaunâtre Ce qui implique une évolution dans la perception actuelle de cette couleur.
3/Bardin, dans son dictionnaire de l'Armée de Terre, écrivait ce mot, longtemps employé comme substantif féminin, indiquait une étoffe fabriquée en laine de couleur naturelle.Il ne s'emploie plus (en 1835)que par rapport à certaines capotes d'infanterie de ligne qui étaient en drap beige ou gris beige et dont les hommes de troupes faisaient usage.Des redingotes d'officiers ont été aussi de cette couleur.
Tout cela implique que la couleur beige n'existe pas comme telle mais qu'elle s'avère davantage être une nuance, cette nuance susceptible de varier dans la même gamme.On en déduira que les capotes ne sont pas toutes absolument de la même couleur, couleur changeant suivant les fournisseurs et les lots.Nul doute aussi que les multiples qualités d'étoffes accentuent encore la diversité"
D'après Les fonds de Giberne, de Patrice Courcelle.
diverses photos trouvées sur le net.
Et pour revenir (après ce développement concernant les capotes)sur la peinture de la pièce.
En premier lieu, une sous-couche colorée acrylique avec un brun marron rouge de PA.
Cette sous couche bien sèche (et bien mat), je peux passer à l'huile Pour se faire je vais utiliser un ensemble de bruns (du brun-rouge au brun foncé)......
Je sais, je sais, certains diront:"bien brillante, cette peinture!!"..... Pas de soucis, au final, je passerai le médium à pendre mat....la solution miracle (à mon avis) pour ôter toutes traces de brillance ou de satiné.
Mais également, je place la figurine à proximité d'une source de chaleur, telle que l'ampoule de la lampe de bureau
J'accentue le côté mouillé, humide du bas de la capote en ajoutant, dans le mélange de base, de la terre ombre brulée, du noir froid, et cela, progressivement, par petites touches afin de retransmettre cette longue marche dans la neige…
Ainsi que l'on peut le constater, l'effet lampe est bien apparent: la forme satinée de la peinture de la capote a pratiquement disparu...
Le choix de la représentation du châle sur les épaules provient de cette photo, trouvée lors de mes recherches.: un tissu de laine beige rosé.
La couleur appliquée pourra être modifiée en fonction de la teinte de l'écharpe protégeant le visage.
Initialement, j'avais prévu de traiter cette écharpe en rouge mais, après réflexion, ce rouge n'était pas en adéquation avec l'effet recherché: le grand froid de la steppe russe.
Et j'ai donc opté pour un bleu, plus conforme.
J'espère avoir fait le bon choix, avec cette couleur.Le châle est maintenant terminé, rayure le long des franges, travaillées une à une (jus de TOB et éclaircie sur chaque relief de frange…) Et un coup de "matifiant" sous l'ampoule.
Les voltigeurs portaient sur leur shako une houppette vert foncé pour la 1ʳᵉ compagnie, bleu céleste pour la 2ᵉ, jaune foncé (ou aurore) pour la 3ᵉ et violette pour la 4ᵉ.
Le shako sera recouvert du couvre shako, en toile noircie, cirée, vernie et employée le lustre en dehors.
Les grades de notre caporal sont gravés en relief, mais comment distingue-t-on les grades sous Napoléon ?
Même les spécialistes s'y perdent parfois, tant le sujet parait complexe.Il faut dire que la terminologie n'est pas toujours évidente et peut en réalité indiquer une fonction et non un grade. Ensuite, il y a aussi des galons d'ancienneté, qu'il ne faut pas confondre avec des galons de grade.
Les indications données ici valent pour les troupes à pied, excluant donc les troupes à cheval… Les troupes à pied évoquent d'abord l'infanterie, mais d'autres armes ou services sont concernés par cette comme l'artillerie à pied, le génie, le service de santé et autres. Certains d'entre eux connaissent quelques singularités.
Une base de jaune ocre clair, les éclaircies sont apportées par du jaune japonais clair.Ces grades sont entourés d'un passepoil rouge à l'acrylique.
Le passepoil rouge demande une amélioration de la finesse du trait. À revoir par la suite.
Peinture des divers accessoires.
Le havresac:
Pour porter ses effets de rechange, le fantassin est doté d’un havresac fait de peau de vache et supporté par deux bretelles. L’intérieur de ce sac à dos est composé de quatre compartiments. Celui du fonds renferme les effets de rechange : deux chemises roulées, les bas, les mouchoirs, le col, les guêtres, puis se trouve le pantalon de toile ou de tricot. La trousse du petit matériel (épingle, fil, patience (pour les boutons), blanc pour les buffleteries, etc.) pour entretenir l’uniforme est rangée dans un coin. La double poche doit contenir les souliers, la brosse, la cire à giberne et le linge sale.
Par beau temps, la capote est portée sur le havresac et attachée au moyen de deux courroies. En garnison le sac reste dans la chambrée et est inspecté tous les mois. En campagne, il sert d’oreiller, de buffet ou de fauteuil. Lors des batailles le soldat doit conserver son havresac sur le dos. À ces effets portés dans le sac s’ajoutent des effets de campement (outils, marmite) répartis entre les hommes composant la compagnie.
Peinture à l'huile, teinte marron roux, effectuée avant le collage dans le dos.
courroies en blanc cassé, boucles en métal argenté.
Et le collage se fera à l'aide de colle à 2 composants; les supports du sac étant assez conséquents, pas besoin de tiger pour une bonne fixation.
Avant collage, peinture du sac à l'huile bien sèche, en profondeur, ainsi que le médium mat passé.....
Après collage.
Baudrier, banderole porte -giberne et courroies avaient été peintes au préalable, ainsi que la giberne, le sac en bandoulière et le bonnet de police.
Le fusil:
Les
voltigeurs sont armés d'un fusil très léger, modèle de Dragon.Les officiers et sous-officiers ont, au lieu de fusil, une carabine rayée.
Le fusil de Dragon, modèle de l'an IX,'n'était pas vraiment un fusil très léger. À part la garniture, il ne différait du fusil d'infanterie modèle de 1777 corrigé que parce que son canon avait 4 pouces (10,8 cm)de moins, ce qui ne faisait pas une différence de poids très conséquente (quelques once de moins, notait le mémorial de l'officier d'infanterie, en commentant le texte de l'arrêté). Quant à la garniture, elle ne différait que peu de celle du fusil d'infanterie: l'embouchoir, la capucine, le porte vis et le pontet de la sous-garde étaient de même forme qu'à ladite arme, mais en cuivre au lieu d'être en fer.Seule la grenadière, composée de 2 anneaux joints par une bande était particulière au fusil de dragon.
" cette différence venait de la supposition que les voltigeurs monteraient souvent en croupe, derrière des cavaliers avec le fusil à la grenadière et que le canon et le bois en seraient moins endommagés par les secousses de ce double anneau que par une grenadière droite.Les voltigeurs n'ayant marchés qu'à pied, ces combinaisons sont tombé à faux."(d'après Bardin). C'est aussi pour des raisons de solidité que la grenadière était en fer. Aucune utilité ne justifiait ces différences avec les autres pièces en cuivre, que le comité de l'artillerie avait établies pour des motifs futiles et oubliés.
Avant peinture
Le fusil est prêt à être peint.les platines, queue de détente, pontet, etc. étant protégés des intempéries par un enroulement de bandes de tissus.
J'ai récupéré un fusil historex, le fusil tout métal (j'aurais préféré) ne pouvant plus s'adapter à l'emplacement prévu. Je lui ai sectionné la baïonnette afin de la placer sur le fusil historex.
Couleur habituelle pour un fusil: crosse en bois, de teinte marron (noyer)
Les garnitures (grenadière, capucine et embouchoir), constituées des fixations du canon au bois, du pontet et de la plaque de couche seront peintes de façon métal, non pas acier, mais teinte dorée.....donc à reprendre par la suite.
L'opération suivante sera des plus délicate et complexe: collage du fusil à l'endroit prévu. Il m'a fallu prévoir l'anneau de la grenadière afin d'y placer la bretelle et d'adapter cette dernière, au port de l'arme.
Le sabre-briquet.
En 1807, Napoléon supprime le sabre-briquet dans les compagnies de voltigeurs de l'infanterie de ligne et dans les basses compagnies de l'infanterie étrangère. Dès lors, le sabre-briquet ne devait plus être porté théoriquement que par les Grenadiers, les tambours et les gradés (caporaux et sergents)
À partir de 1767, le sabre briquet équipe les grenadiers, mais aussi les sous-officiers, les caporaux, les soldats des troupes d'élite, les tambours et musiciens, les fourriers, et plus tard la Garde Consulaire puis Impériale. Les artilleurs portent aussi le sabre briquet, qu'ils emploient le plus souvent pour élaguer la végétation au moment où ils mettent leurs pièces en batterie. Bien qu'il soit surtout employé à des fins pratiques et utilitaires plutôt que guerrières, c'est une arme efficace, dont les coups de pointe sont dangereux et dont les coups de taille peuvent occasionner de graves blessures. Cependant, sa masse et son encombrement, au vu de son utilité sur le champ de bataille rendait sa justification tactique discutable, à tel point qu'en 1806, l'empereur promulgue un décret supprimant le port du briquet (qui ne sera jamais appliqué), avant de revenir sur sa décision en 1811.
D'après wikipédia
Le sabre-briquet est une arme blanche à longue lame pointue, légèrement convexe du côté du tranchant dont la forme et la longueur varient suivant l'époque et le pays.
Pour la peinture, à l'huile, je prendrai l'inspiration sur:
Baïonnette à douille de 44,5 cm de longueur totale, lame 36,5 cm ; elle est complète de son fourreau en cuir noir verni avec entrée de fourreau en buffle blanchi avec patte de fixation au
baudrier et bouterolle en acier.
Sabre, dit briquet. Monture en laiton monobloc. Garde à une branche. Poignée à 36 torons, quillon mouluré. Lame plate légèrement courbe de 58,6 cm de long, ; fourreau en cuir verni noir à
deux garnitures de laiton.
La baïonnette a disparu de son étui, puisque fixée au bout du canon du fusil.Je reprendrai par la suite, l'étui de baïonnette pour donner cet aspect écaillé(une fois fixé à la figurine)
L'emplacement de ce sabre étant bien marqué, aucun soucis au niveau du collage.
Certains textes indiquent que la dragonne de briquet est bleu de roi à glands et franges écarlate, idem pour les grenadiers, tambours.
Bleu de roi à gland écarlate et franges mélangés or et écarlate pour les sous-officiers.
Les voltigeurs ont une dragonne jaune à gland vert pendant tout l'empire.
Je commence à voir la fin de cette peinture (bien sûr, toujours des retouches à envisager en toutes dernières finitions). Plus que la fourrure et liens, protégeant le bas des jambes.
Peau de mouton, certainement que notre homme l'a récupérée sur une selle de hussard ou d'officier, ou encore d'un chevau-léger Polonais dans une chabraque découpée à cet effet..... Donc, je peindrai dans des tons blanc cassé, assez soutenu…et marqué par les intempérie.... Plusieurs passage de jus plus foncé seront nécessaires pour faire apparaitre la sculpture des poils...
Les liens seront de simples lanières de cuir marron.
Et non.....ce n'est pas fini..... Le grand plus, c'est que cette figurine possède un socle-décor qui lui est propre, et qui sera incorporer au diorama.Il n'est pas question d'ignorer ce socle qui raconte toute une histoire.
Notre caporal médite sur le corps sans vie de ce tambour de grognard de la Garde Impériale. Outre le manteau bleu foncé en principe réservé à la Garde, un bonnet d'ourson sera placé sur le sol, sorti de la boîte à rabiots.....
Un travail de masticage reste à prévoir.
pensons peinture, maintenant… Après l'habituelle sous couche d'apprêt, et avant de passer à la peinture à proprement dit, il faut prévoir le passage des tiges de maintien de la figurine dans le futur décor.
Prévision pour la fixation de la fig.
Enfin la peinture, avec le manteau bleu foncé, réservé à la Garde......toujours les mêmes bases, à l'huile: bleu indigo, cassé avec TSB et un peu de blanc, les éclairages avec du bleu de Sèvres, mélangé à la précédente base et les ombres, indigo pur mélangé avec un rouge foncé.
Ça brille ??....pas de soucis…je vais matifier tout ça.....
Le tambour?....suivre cet exemple.....
J'ai déjà le bleu sur ma palette, sous couche colorée marron pour le métal et coloration à l'aide d'encre d'imprimerie.(divers ors)
J'en arrive à la préparation du sol recouvert de neige...... Je possède bien de la neige artificielle, achetée lors de l'expo de Hyères, mais voilà…résultat peu satisfaisant.
Un grain trop grossier, qui ne convient pas du tout. Après une recherche de divers possibilités de neige, je suis tombé sur un site proposant divers produits AK, qui semblent convenir.....
Donc, suite de ce minisocle lors de la réception de mes produits commandés.