Caractéristiques:
Équipage: 2 hommes (un conducteur et un commandant-tireur-chargeur)
Longueur:5,00 m (avec queue)
4,10 m
Largeur: 1,74 m
Hauteur: 2,14 m
Garde au sol: 50 cm
Masse au combat: 6,7 tonnes (version canon)
6,5 tonnes (version mitrailleuse)
7,0 tonnes (version TSF et FT 75 BS)
Blindage:
Type: acier laminé riveté.
Caisse: frontal:16 mm / 17−70
latéral: 16 mm/ 0−30 °
arrière: 16 mm
dessus: 8 mm / 65−90 °
plancher: 6 mm
Tourelle: frontal 16 mm / 12°
ou
22 mm / 12° (tourelle améliorée)
latéral: 16 mm / 12°
ou
22 mm / 12° (tourelle améliorée)
arrière: 16 mm / 12°
ou
22 mm / 12° (tourelle améliorée)
haut: 8 mm / 73−90 °
Armement principal:
Un canon Puteaux SA18 L/21 de 37 mm (225 obus et 12 boites à mitraille)
ou
Une mitrailleuse Hotchkiss de 8 mm (4 800 coups)
Mobilité:
Moteur: Moteur Renault à quatre cylindres de 4,48 litres à refroidissement liquide
Carburateur Zénith sous pression
Allumage par magnéto
Graissage mécanique par pompe à huile.
Puissance: 18 ch(13,2 kW)
Transmission: Mécanique à quatre vitesses avant / une arrière
Suspension: Ressorts verticaux hélicoïdaux
Pression au sol: 0,7 kg/cm2
Vitesse sur route: 8 km/h en 4e vitesse
Pente franchissable: 10 %
Puissance massique: 2,7 ch/tonne
Réservoir: 105 l (réservoir "droit") ou 95 l (réservoir en "arche")
Consommation: 160 l/100 km
Autonomie: 60 km
D'après Horizon 14-18
Char FT-17 armé d’une mitrailleuse
D'après Batailles et Blindés
Présentation du char:
Photos d'après: Collection.Armes et véhicules de la Grande Guerre.
(remerciements à Bruno, ayant fourni les livrets)
Le char léger Renault, parfois appelé à tort FT17, est un char français apparu au combat en mai 1918.Sa conception, avec une tourelle tournant à 360 ° est révolutionnaire. Construit en très grandes quantités, il accompagne les armées française et américaine lors de l'offensive de l'été et de l'automne 1918, participant à la défaite de l'Allemagne.
Le Renault FT-17 est le char français le plus connu de la Première Guerre mondiale. Il en fut produit près de 3500 exemplaires, influença énormément l'industrie de l'armement à travers le monde en fixant le type même du char de combat, par l'emploi d'un armement en tourelle. Il est resté en service dans l'armée française jusqu'au début de la Seconde Guerre mondiale, et fut même utilisé, par la suite, par la Wehrmacht, pour des tâches d'occupation et d'entraînement.
Pour compléter la gamme des chars Schneider ou Saint-Chamond expérimentés en 1916, le colonel Estienne, organisateur de l'aviation, mais aussi père du char de combat français, préconisa un blindé léger.
Les études commencèrent en mai 1916, le prototype fut construit au début de juillet 1917 et on estime que plus de 3 800 exemplaires furent produits, en tout cas, au moins 3 177. Ces tanks possédaient une tourelle initialement arrondie et moulée, plus tard octogonale et rivetée ou plus tard encore, une tourelle ronde rivetée appelée tourelle Berliet. Aux États-Unis furent construits sous licence 950 exemplaires, la plupart après la guerre.
Tourelle ronde et moulée, sans rivet.
Cliché BDIC
Tourelle Girod, modèle 1918
cliché BDIC
Si le numéro du char FT-17 représente bien l'année 1917 où il fut créé, les lettres FT firent l'objet d'interprétations fantaisistes : faible tonnage, faible taille, voire Franchisseur de tranchées. Si ces noms représentent de bons moyens mnémotechniques, ils ne collent cependant pas à la réalité qui est plus banale : c'est tout simplement un code chronologique de la production Renault à l'époque. Le modèle précédent était FS et le suivant FU. Ce dernier étant du reste un camion destiné au transport du Renault FT-17.
Le char léger est suffisamment petit pour permettre son transport sur remorque routière par les camions de l'époque, pourtant assez peu puissants.
Photo d'après IWM
Très rustique en comparaison des chars des années 1930 qu'il a côtoyé durant la Seconde Guerre mondiale, ce char était manœuvré par un équipage de deux personnes, un chef de char/tireur et un conducteur, le chef de char étant situé debout derrière le conducteur. En raison de l'absence de système de communication interne - et grâce à l'absence de cloison entre le poste de conduite et la tourelle - le chef de char donnait ses ordres au conducteur en appuyant l'un ou l'autre de ses genoux contre son dos pour changer de direction, et en tapant sur son casque pour démarrer ou s'arrêter.
De petite taille, ce char montre bien le peu de place dont dispose le conducteur(BDIC)
Le chef de char dispose d'un tourelleau, plus étroit et plus exposé que la trappe de l'arrière de la tourelle. ( BDIC)
Il se caractérisait aussi par la dureté, voire quasi-absence, de sa suspension. Lors des franchissements, le conducteur devait jouer avec l'embrayage et le frein pour éviter de faire retomber brutalement le char en avant, ce qui aurait risqué de lui entraîner des dommages à la colonne vertébrale. De même, en tout-terrain, il devait être extrêmement prudent à cause de l'étroitesse de la caisse qui, associée à un centre de gravité assez haut, pouvait facilement entraîner un basculement latéral et un retournement.
Les engagements.
Le char fut très largement employé (aussi par les Américains) pendant la Première Guerre mondiale, à partir du 31 mai 1918. Ce fut le char le mieux conçu de toute la guerre, économique et adapté à la production de masse.
Après la guerre, il fut exporté dans de nombreux pays (Finlande, Estonie, Lituanie, Pologne, Roumanie, Yougoslavie, Tchécoslovaquie, Suisse, Espagne, Belgique, les Pays-Bas, Brésil, République de Chine, Japon et Iran). Ainsi, les chars FT-17 furent utilisés par la plupart des pays possédant une force blindée, en tant que char principal. Ils prirent part à de nombreux conflits ultérieurs tels que la guerre civile russe, la guerre polono-soviétique, la guerre civile chinoise, la guerre civile espagnole. L'Italie produisait un char presque identique, le FIAT 3000. Les chars FT-17 furent aussi utilisés pendant la Seconde Guerre mondiale, entre autres par la France et la Pologne, bien qu'ils soient complètement obsolètes. Il en existait encore 2 850 au 1er septembre 1939, dans l'armée française et la Wehrmacht en récupéra 1 704 exemplaires à l'armistice de 1940.
23 juillet 1918, après la prise de Grisolles, par les AS 320 et 321, en soutien des 47ᵉ et 63e DI, ainsi que des 12e et 51e BCP.
Une colonne de chars Renault, accompagnant les troupes américaines.
Les divers FT 17
La ventilation des 40000 chars légers, commandés en 1917 et en janvier 1918, est, par type:
Chars canons de 37 mm: 1830 ex.
Chars mitrailleuse: 1000 ex.
Chars canon de 75 mm: 600 ex.
Chars signal: 200 ex.
Chars de divers autres types: 370 ex.
Chars Renault canon
Chars Renault mitrailleuse.
Char Signal ou char TSF
L'historique de ce char terminé, nous pouvons maintenant passer à la
MAQUETTE
J'ai tenté, j'ai essayé, sans y parvenir, de me servirde la maquette, don de Fred W.En effet, cette maquette, en soi , pratiquement un collector, venu des pays de l'Est,se présentait en grappe de plastic vert.De nombreuses petites pièces ayant été déjà dégrappées, d'où la perte d'un certain nombre de celles-ci, ce qui m'a bloqué dans le montage, pourtant bien avancé..Mais comme on dit"à l'impossible, nul n'est tenu", et l'achat d'une maquette plus récente et par conséquent, complète s'est fait ressentir.
La tentative ayant échoué, voyons un peu cette nouvelle maquette, récemment reçue.
Quelques petits conseils pour novices, commençant le maquettisme.
Ce produit est un kit de modèle en plastique, veuillez utiliser les outils exclusifs pour
assembler et peindre.
Il faut couper les accessoires avec les pinces coupantes ;et n'utilisez que du ciment
plastique; coller les parties métal avec la colle cyano.
La peinture du kit doit être terminée lors de l'assemblage.Il faut vérifier les couleurs
avant de coller les accessoires peints.
Pour les décalcomanies:
1. Découper l'autocollant de la feuille.
2 Tremper l'autocollant dans de l'eau tiède pendant environ 10 sec et déposer sur un chiffon
propre.
3 Tenir le bord de la feuille de support et faire glisser l'autocollant sur le modèle.
4 Déplacer déca! en place avec un doigt humide.
5 Appuyer délicatement sur l'autocollant avec un chiffon doux jusqu'à ce que l'excès d'eau et
les bulles d'air disparaissent.
La forme du réservoir et l'intérieur du compartiment conducteur sont reproduits de manière réaliste. La trappe conducteur peut être placée ouverte ou fermée.
Le système de suspension est réaliste et mobile.On peut l'adapter au sol, si on n'utilise pas de colle.
Deux options d'armes et un support de mitrailleuses BMM Hotchkiss M1914 sont inclus.
À l'ouverture de la boite, nous trouvons pas moins de huit sachets protégeant les grappes de pièces, ainsi qu'un ensemble décalcomanie et maillons de chenilles.( coucou, Anthony.....je pense fort à toi !!!!)
Il ne me reste plus qu'à récupérer le temps perdu lors du montage de la maquette précédente…
En suivant la notice, tout débute par le montage du compartiment conducteur.
Ensuite, on passe à l'assemblage de l'intérieur gauche, suivi de l'extérieur gauche.
L'extérieur, avec ses poulies, ses crochets et ses suspensions.
Le côté gauche étant achevé, je peux m'attaquer au côté droit
et ainsi, rejouer le coup de l'amortisseur, monté à l'envers…( j'y ferai gaffe, ce coup-ci)
Les côtés latéraux étant préparés, je peux commencer le montage de la fixation de l'armature du toit.
Les outils ne seront placés qu'en fin de peinture.
J'envisage l'assemblage de la carrosserie.....pas aisé: un assemblage bord à bord.
D'après la notice, il me faudrait placer et fixer l'armature du toit...... Mais avant cette opération, je doit peindre l'intérieur du char: peinture blanche , sur les côtés, salie et patinée à souhait ( mais pas trop, tout de même, ces chars ayant été récemment construits…), salissures effectuées à l'acrylique couleur uniforme anglais,noir mat, rehaussées par des encres "ancient sépia" et "terre andalouse".
Profitant de l'installation du compresseur et aéro, Anthony place un voile de primer gris sur les faces extérieures du char.
Ça prend forme, peu à peu
Il n'y a plus qu'à...
L'intérieur du char étant peint, je place cet ensemble de côté , pour m'attaquer au montage et assemblage de roues de transmission des chenilles… Pas une mince affaire.
Et je continue en montant l'ensemble des trains roulants, que ce soit le gauche, comme le droit.
Ce qui devait arriver est arrivé: la perte d'une des petites roues qui entraînent les chenilles.En espérant que cela passera une fois tout installé et monté.
Le blindage du toit est prêt à être placé.
Le montage, le collage de la queue de décrochage risque d'être une opération délicate, surtout à la récupération et le découpage de la grappe, concernant certaines pièces très fines.....Faut pas avoir de grosses paluches !!!
A nouveau, une petite pièce de perdue: un des crochets. J'ai bien tenté de le refaire, mais ce dernier ne me convient pas: trop gros.Un autre choix est donc à envisager.La bâche prévue de recouvrir le croisillons sera placée, une fois ces éléments peints.
Je dois envisager le montage des trains roulants, gauche et droit.
Si vous envisagez de monter ce char de chez "Meng", je vous conseille de bien positionner cette pièce ( sorte d'amortisseur) lors du montage précédent. Les trains de roulement doivent s'y rattacher.Il suffit de bien les placer, comme sur la photo.( ce que j'ai légèrement négligé…mais bon... il n'y paraitra trop rien...).)
Tout est fixé maintenant et je vais pouvoir commencer le montage des chenilles, maillon par maillon, en plastic dur.Anthonyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy, l'expert des chenilles......plastic ou métal !!!!
Les chenilles.
Inversement à ce que j'imaginais aucune difficulté à monter les chenilles, même si certains maillons ne se clippent pas à la perfection.Le problème à résoudre sera le placement des chenilles sur les roues d'entrainement.
Les maillons sont bien protégés, dans un sachet.Il en faut 32 pour chaque chenille.Un surplus de 5 ou 6 maillons est prévu dans le kit.Comme signalé plus haut, la difficulté consiste à bien placer ces chenilles sur le système d'entrainement.Pour ce faire, je vais user de la colle à plastic.Est-ce la bonne méthode. Là aussi, il fallait prévoir un bon positionnement des roues et des trains d'entrainement.