Je vais maintenant m'occuper de cet ensemble prisonniers allemands, sous escorte anglaise, provenant d'une autre tranchée conquise par les troupes alliées. et menant un blessé allemand vers les soins prodigués dans l'environnement de l'ambulance française, sous équipage canadien.....Ouhai, les films que l'on peut se faire !!!

 

Également, ayant traité ces figurines depuis un certain temps, pas trop de photos possibles et utilisables, mais promis, je vais pratiquer pour le mieux.....et présenter simultanément, anglais et allemands. Lors d'un futur article, promis, j'envisagerai les photos qui vont bien.

Puisque prisonniers, je ne vais pas présenter tout l'uniforme des fantassins allemand avec musette, sac à dos, etc. mais simplement, la tenue de base.

 

Uniforme vert de gris
Il comprend :
— Une tunique (Feldrock), au col rabattu, doublée de toile et fermée sur le devant,par  une rangée de 8 boutons et un crochet au niveau du col.
     Les 2 grandes poches de devant sont munies d’un rabat fermé par un bouton.

-    un pantalon
-    2 chemises sans col
-    2 cravates couleur vert-de-gris (Halsbinde) qui se nouent à la place du col de la chemise et protègent le col de la tunique

 


-    un ceinturon (Koppel) avec une plaque armoriée en laiton (Koppelschloss)
-    du linge de corps (2 chaussettes, 1 caleçon, 2 maillots de corps)
-    une paire de bretelles
  -   des bottes de marche en cuir et une paire de fortes chaussures cloutées à lacets.
-    accessoirement un treillis (Drillichanzug) pour effectuer certaines tâches.
     La capote (Mantel) est encore du modèle 1908 et a une couleur grise.

 

Ce qui est sympa avec cette série de figurines, c'est le bonnet de police.

 

 

Le bonnet de police
Cette coiffure (Feldmütze) est une sorte de calot rond, sans visière (la visière est réservée aux officiers et sous-officiers), qui porte un large bandeau rouge avec une cocarde aux couleurs de l’État. Au-dessus de cette cocarde se trouve une deuxième aux couleurs de l’Empire.

Cette casquette est appelée familièrement "gratte-tête", "Krätzchen" (du verbe kratzen, gratter), non parce qu’elle gratte la tête quand on la porte, mais parce qu’elle est le lieu de rassemblement de ces petites bêtes que tout combattant connaît bien, les poux.

En campagne, il est recommandé aux gradés de tourner la casquette et de mettre la visière sur la nuque pour ne pas se faire repérer par les tireurs adverses.
Un bandeau de camouflage (Abdeckband) est fourni à partir de 1915 avec la casquette pour masquer le bandeau rouge trop voyant.


 

La boite de figurines MB.



 

Toutes les indications de couleurs figurent sur la boite, facilitant ainsi la mise en peinture.

Toutefois, le montage du groupe des 2 allemands portant le blessé n'est pas du plus aisé. Même pour des figurinistes avertis, il y a de quoi se prendre la tête.

 

Quelques photos en cours de peinture.


 

Sur une couche acrylique couleur chair, toutes les carnations sont traitées à l'huile, toujours avec mon mélange de base, composé de transparent oxyde rouge, de blanc de titane, d'ocre jaune clair, une pointe ombre brulée et une infime pointe de bleu foncé. Suivant la figurine, ces mélanges s'effectuent en proportions différentes.

 

L'uniforme allemand est traité à l'aide d'acryliques gris, vert, olive drap, blanc en quantités variées dans les mélanges.

 

 

Equipage du personnel médical

 

 

Au début de la guerre, on comptait 5 infirmières au sein de la force permanente et 57 en réserve. En 1917, le Service canadien des infirmières comprenait 2 030 infirmières (1 886 outre-mer) dont 203 en réserve. Au total, plus de 2 800 infirmières se sont portées volontaires.

Le Corps médical de l’armée canadienne (CMAC) joua un rôle essentiel dans la survie des soldats. Fondé en 1904, le Corps connut une expansion fulgurante de 1914 à 1918. Le nombre de blessés dans les troupes canadiennes en France et en Belgique était si élevé que plus de la moitié des médecins canadiens furent envoyés outre-mer pour les soigner.

 

En tout, 21 453 hommes et femmes arborèrent fièrement l’insigne du CMAC. Nombre de ces médecins et brancardiers servirent à proximité du front et le service médical subit 1325 pertes au cours de la guerre. Trois de ses membres furent décorés de la Croix de Victoria pour service méritoire.

Les terribles blessures subies au frond exigeaient du personnel médical qu’il adapte ses procédures ou en crée de nouvelles, pour sauver des vies.

 

Au début de la guerre, on comptait 5 infirmières au sein de la force permanente et 57 en réserve. En 1917, le Service canadien des infirmières comprenait 2 030 infirmières (1 886 outre-mer) dont 203 en réserve. Au total, plus de 2 800 infirmières se sont portées volontaires.

 

 

Le Corps médical de l’armée canadienne (CMAC) comptait plus de 2 800 infirmières. Les infirmières militaires canadiennes détenaient le rang et recevaient le salaire d’un officier — elles étaient les premières femmes à bénéficier d’un tel traitement au sein des forces alliées. Surnommées les « Bluebirds » (oiseaux bleus) en raison de leur uniforme bleu et de leur voile blanc, les infirmières militaires du Canada ont sauvé des vies en soignant des soldats blessés et malades ainsi que des convalescents, des prisonniers de guerre et même des civils à l’occasion.

 


 

 

Les Canadiens proviennent du kit ICM et le brancardier est une pièce de chez Blitz



 

Une nouvelle étape avec les figurines en main. Une fois montées, ces dernières présentent des attitudes assez spécifiques, faites pour animer ce diorama.

Pas assez de photos pour en déterminer en détails le travail accompli sur chacun des figurines; juste quelques points de réalisation.

 

Début du montage et collage des éléments constituant les personnages.

Début de peinture sur sous-couche colorée, par la carnation, finition à l'huile, ainsi que les uniformes.

 

Les petites recettes pour réaliser le kaki des uniformes, avec peinture à l'huile:

_8% de noir, 7% de bleu, 85 de jaune oxyde.

 

Pour un vert olive

_21% de jaune oxyde, 71 % de jaune vif, 8% de noir.

 

Accentuer les tons en rajoutant du noir.

 




 

Les figurines ont pris de la couleur !!


La tenue des Canadiens, un kaki à tonalité de vert..... Certains de dire:"mais ça brille, cette peinture à l'huile", logique déjà avec les pigments utilisés, comme le jaune oxyde ou le bleu de Prusse !!!.... Mais au final, plus rien ne paraitra, avec la méthode du médium mat à peindre de LB…

 

Voilà un aperçu du service santé qui figurera sur la scène, mais également un brancardier, accompagnant cette ambulance et qui est, lui, avec le port d'un uniforme français.

 

Les brancardiers en 14-18 étaient essentiellement des « dispensés du service en temps de paix ». Séminaristes, prêtres ou instituteurs, ils furent mobilisés pour constituer l'effectif des colonnes d'ambulances (300 brancardiers par colonne, une colonne par division, soit un effectif prévu de plus ou moins 1800 hommes).

 

La figurine en résine est une figurine de chez Blitz, avec une tenue assez atypique, sculptée par Greg Girault.


 

Comme on peut le constater, cette figurine, finement sculptée, se présente sous forme de monobloc.....j'aime. Il n'y a que le bras et le brancard qui sont à placer et coller.

 

Comme pour toutes les autres pièces, une sous-couche d'apprêt grise est passée, suivie des teintes couleurs en sous couches à l'acrylique. La figurine ensuite est peinte intégralement à l'huile.

Comme d'hab., début par la carnation.

La figurine, pratiquement terminée, c'est la cata: elle me glisse des mains , tombe et malencontreusement, le bord du casque Adrien se brise...... Que faire? tenter une remise en état: pas évident.....


Aux grands maux, les grands remèdes.....une pioche dans la boite à rabiots et je change de tête..

 


Une belle tête de beau barbu..... Par la suite, il faut lui placer un casque sur la tête, préparée pour recevoir un casque.

Ce barbu, pas trop en conformité de la période, le port de barbe peu recommandé pour se protéger des gaz et placer le masque à gaz…

 

Et l'on continue le tour des figurines avec la présence du trio de Poilus, à la charge d'Anthony.

On va se replonger avec les séances de peinture effectuées lors de nos réunions du club.


 

Les figurines sont issues de chez Black Dog, finement sculptée par Hwang  Jung Min, avec tirage en résine.


 

Nous avons ainsi nos 3 fantassins traités par Anthony, avec peinture acrylique de prévue.

 

Nous allons visualiser les différentes étapes de la peinture.


À la recherche du bleu horizon qui va bien !!





Sans tête....et avec.....

Tiens…il a reperdu sa tête......mais la retrouve un peu plus loin.....



 

 

Encore des troupes à traiter ??... oui, mes troupes coloniales d'Afrique… Et en particulier, les tirailleurs Sénégalais.

Les Sénégalais

 

À la veille de la guerre, les tirailleurs sénégalais comptent deux bataillons en Algérie, treize au Maroc, un à Madagascar ; en AOF, les 1er, 2e, 3e, 4e régiments à 3 bataillons chacun, deux autres bataillons https://journals.openedition.org/rha/7736formant corps et en AEF le régiment du Tchad à trois bataillons et celui du Gabon à deux bataillons. Au total, 35 bataillons, soit 30 000 hommes, dont 14 000 en Afrique noire et 16 000 à l’extérieur. Dès août et septembre 1914, un régiment de tirailleurs sénégalais du Maroc à trois bataillons, un régiment mixte d’infanterie coloniale du Maroc à deux bataillons, deux bataillons venant d’Algérie et un régiment de marche du Sénégal à trois bataillons sont acheminés en France. Ces 10 bataillons, de valeur très inégale, chacun à quatre compagnies de 200 hommes, alignent ainsi 8 000 combattants. Engagés dès fin septembre en Picardie, en Artois, en octobre dans l’Aisne, les bataillons de tirailleurs sénégalais (BTS) connaissent de lourdes pertes liées à leur inexpérience et aux pathologies infectieuses. En décembre, la conduite des vieux bataillons du Maroc à Ypres et à Dixmude est héroïque. Les pertes sont éloquentes, le tiers des effectifs étant mis hors de combat. Devant un tel bilan, tous les Sénégalais sont retirés du front et provisoirement cantonnés dans le Midi et au Maroc. Les camps rapidement saturés – 13 000 hommes en avril 1916, 28 000 en mai, 45 000 début 1917 –, les unités sont dirigées vers l’Algérie et la Tunisie tandis qu’un nouveau lieu, d’une capacité de 10 000 tirailleurs, Le Courneau, est choisi en 1916 près de Bordeaux. Avec l’enlisement de la guerre et la mobilisation totale qu’elle entraîne, de plus en plus d’effectifs sont demandés à l’Afrique. 10 000 hommes ont ainsi été levés en 1914, 34 000 en 1915 et, en septembre 1915, on estime que l’AOF devrait encore pouvoir fournir 50 000 hommes. Par ailleurs, un corps expéditionnaire est formé pour le front d’Orient, qui compte 18 000 tirailleurs africains, dont 8 000 sont tués, blessés, malades ou portés disparus. En 1917, sur le front français, l’armée coloniale aligne près de 80 BTS répartis entre le front, les camps et les services de l’arrière. Depuis 1915, plus de 6 000 citoyens des Quatre Communes du Sénégal (Dakar, Gorée, Rufisque et Saint Louis) ont rejoint le front.

 

 D'avril à mai 1917, dans l’Aisne, sur le Chemin des Dames, 35 BTS (environ 30 000 hommes) participent aux vaines attaques. Les pertes subies sont sévères ; sur 16 000 tirailleurs, plus de 7 500 sont hors de combat. En janvier 1918, Clemenceau confie au député africain Blaise Diagne, la mission de recruter encore des hommes en Afrique malgré les nombreuses révoltes contre les enrôlements forcés. Plus de 70 000 Africains répondent à l’appel. Ainsi, en 1918, l’état-major dispose de plus de 40 BTS en France (40 000 soldats), 14 de réserve en Algérie et en Tunisie, 13 au Maroc, 27 en Orient. Subissant de plein fouet l’offensive allemande lancée en mars 1918, les tirailleurs ont une conduite héroïque devant Reims, qu’ils sauvent en juillet. Il faut également signaler que de nombreuses formations africaines servent en tant qu’unités de travailleurs militaires.

 

De 1914 à 1918, 183 000 tirailleurs sont recrutés en Afrique noire (165 200 en AOF, soit 1,3 % de la population, et 17 000 en AEF), et que 134 000 sont envoyés en Europe et au Maghreb. Les pertes s’élèvent à 29 000 tués et disparus et à 36 000 blessés. Les Quatre Communes mobilisent 7 109 hommes dont 5 600 présents au front et déplorent 827 tués et disparus.

 

D'après La Revue Historique des Armées

 

Sur la demande de FAIDHERBE, gouverneur du Sénégal qui savait pour les avoir vu à l'oeuvre la grande qualité de ces unités, que fut créé le 21 juillet 1857 un Corps de Tirailleur Sénégalais.
Le vocable de 'Tirailleur Sénégalais' apparait pour la première fois dans ce texte. Les premiers Africains lui donneront une telle renommée qu'il coiffera jusqu'en 1945 tous les soldats Français originaires d'Afrique-Occidentale et d'Afrique-Équatoriale Française.

 

 

Si la tenue kaki n'est généralisée dans les troupes coloniales qu'après le 25 mai 1918, elle fut pourtant livrée aux unités sénégalaises dès 1915.

 

Tenue de toile en bleu 'de chauffe' puis en croisé de coton ou de lin, kaki sable et blanc (1860-1930)
Il faudra attendre des années et beaucoup de morts avant que l'Intendance (actuellement le Commissariat) ne crée un uniforme adapté aux colonies.
Symbole des Troupes De Marine devenues Coloniales en 1901, l'Ancre de Marine portée au collet, sur le Képi (ici un képi de Lieutenant), frappée sur les boutons ou tatouée sur des avants bras noueux, désigne le "Marsouin".

- 1916 -Tirailleur Sénégalais en tenue de campagne selon règlement du 25 juin 1914. Les troupes indigènes portaient les tresses jonquille alors que les européens des troupes Coloniales portent une tresse rouge.

 

 

Les figurines

 

Je vais me plonger dans l'univers des bataillons d'Afrique avec ces deux figurines de chez Blitz, qui subiront quelques améliorations-transformations de ma part.

Ces figurines WII peuvent très bien être adaptées au conflit de la première guerre mondiale. Pas trop de changement concernant l'uniforme 1918 à l'uniforme de 40.


 

Ainsi que signalé précédemment, je vais apporter quelques modifications à ces 2 figurines. Pour commencer, ce sera un changement de tête, afin que le casque Adrien ait le même volume sur l'ensemble du diorama. (les casques proposés par Blitz étant de petites dimensions), ensuite , désirant personnaliser mon 2ᵉ tirailleur, je lui fais porter la chéchia et lui fais porter son casque dans sa main droite.

Je vais donc placer la première et la quatrième tête de la grappe hornet.

 

Le premier personnage verra son coupe-coupe supprimé et le manche de ce coupe-coupe placé dans le ceinturon, la main droite tenant une gourde et l'autre main, un gobelet.

Voilà les petites transfos apportées.


Une sous-couche colorée à l'acrylique et ensuite, peinture à l'huile, dont j'ai déjà donné la recette.