Gladius "Pompei" de Legio XX;
même si celle-ci et les épées de la même période sont pratiquement les mêmes, on peut distinguer quelques légères différences de forme.
L'équipement militaire des Romains a été fabriqué dans toutes les régions de l'Empire et, tout en notant une uniformité de base des types d'équipement produits, une certaine variation est inévitable.
Ornements de fourreau de deux Gladius "Pompei"de la Légion X Gemina
A gauche, reproduction du Gladius Pompei Mainz ( Mayence),
A droite, reproduction d'après des garnitures trouvées à Oosterbeeck, Hollande
Assortiment de fourreaux de poignards ( pugio)ornés, appartenant aux groupes de reconstitution des Légions X, XIIII et XX, tous basés sur des objets trouvés lors de fouilles archéologiques.,fouilles mettant en lumière épées et autres éléments de l'équipement Au début, ceux-ci avaient été classés, compte tenu de la richesse des ornements, comme appartenant aux officiers.mais maintenant, il est évident que même les légionnaires pouvaient avoir posséder un équipement de premier choix. Le caractère très ornemental de beaucoup d'éléments de l'équipement des Romains induit à croire que les soldats étaient fiers de leur propre apparence et disposés à investir d’importantes sommes en équipement bien décoré.
De plus, cela permettait d'apporter un complément en cas de décès, même si un système bancaire efficace existait dans l'armée Romaine, qui permettait de mettre de côté une partie du salaire en vue d'un retrait de l’engagement militaire ou des frais d'inhumation.
D'après des textes et photos de:
Fotografare la storia
I legionari Romani
Nelle fotoricostruzioni di Daniel Peterson
Ermanno Albertelli Editore
Cuir rouge, pour la gaine et peinture à la poudre d'argent, pour les motifs......( photos peu précises)......
Pratiquement, la mise en peinture du Vexillifer touche à sa fin.Par la suite, quelques retouches seront pratiquement nécessaires., une fois le personnage fixé .Je passe maintenant à la fin du montage par le collage du bras gauche, maintenant le bouclier( utilisation de colle à double composants) par contre, l'enseigne sera placé ultérieurement, lorsque la figurine sera scellée au sol......
LE SIGNUM
Les cohortes, manipules et centuries avaient un numéro et un nom. Chaque cohorte avait un numéro de I à X et un nom. Les Manipules était numérotées de I à III
dans chaque cohorte alors que les centuries recevaient un numéro prima ou seconda selon qu’elle était la première ou la deuxième centurie de la manipule et elles portaient le
nom de leur centurion.
Le légionnaire devait avoir en tête ces éléments par exemple Legio VIII Augusta , III cohort, I Manipolus, Caenturia seconda.
De plus les cohortes avaient un vessillum appelé signum comme les manipules. Ce signum était porté par un signifer .C’était une lance avec à son extrémité une pointe en fer ou
une main avec doigts levés ( au début elle tenait du foin ) . Elle recevait des décorations comme des guirlandes des disques de taille variable Ces disques ou phalères pouvaient représenter des
décorations ou expliquer l’origine de l’unité Par contre la main levée pouvait aussi symboliser le serment ou encore un salut militaire.
La main identifiait la Cohorte . La main était incluse dans un cercle . Sous celle ci nous trouverons un cartouche indiquant l unité. Chaque manipule avait 2 porte enseignes ,1
par centurie.
Il y a avait aussi d’autres types de signum utilisés par les Cohortes et les Alae des troupes auxiliaires Ces symboles étaient des symboles zoomorphes .
Mais il ne faut pas perdre de vue que ces enseignes servaient lors de combat à situer rapidement l’unité dans la mêlée et à permettre aux soldats de repérer leurs camarades .
C’étaient donc des éléments « décoratifs » mais en même temps des éléments permettant de maintenir la cohésion de la troupe lors des combats.
Pièce de chez Soldiers SGF, très finement sculptée par Adriano Laruccia, comme à son habitude.
Je suis en présence d'une pièce tout métal et c'est un vrai 54mm, comme je peux l' apprécier.
Ce kit, offert par ma fille, avait été acheté, voici quelques années déjà, à un pote du forum de la figurine......( avec d'autres pièces du reste !!!!: du Romain) Déjà, à l'époque , j'envisageais de l'inclure avec le Vexillifer du défis....( non, j'déc....)
Comme pour la pièce précédente, les différents éléments de cette figurine devront être polis, même si la fonderie est des plus correcte, comme je l'ai déjà signaler, les 10 éléments très finement sculptés........si finement sculptés que "Signum" a connu des soucis ( peu être dûs à une manipulation quelque peu rude de ma part.......ah !!!! mes grosses pattes !!!!!)
OK.....je triche un peu en présentant la photo précédente, tête de loup collée, masque associé au casque ( photo suivante) et bras gauche en collage.....
Reproduction d' un masque de casque romain inspiré du casque thrace du premier siècle du musée archéologique de Plovdiv (Bulgarie). Il est composé d'un casque en bronze, baigné d'argent et orné de décorations . Le masque couvre le visage et les oreilles.
Après cette aparté concernant le masque, retour aux différents collage déjà effectués.
D'abord, remise en état du Signum, par collage (colle à 2 composants)
Tête de loup, mise en place:
un sévère rebouchage sera nécessaire
Pour le futur assemblage des pièce, les une aux autres, il faut en prévoir le perçage , ainsi que la préparation des chevilles et , une fois réalisés, opération colle à 2 composants.
Le bras gauche sera maintenu en place grâce à une boule de pattafixe, durant toute l'opération collage, sans le bouclier, placé ultérieurement à l'aide des mêmes dispositions ( perçage et chenille...)
LA PEINTURE
Voici la figurine prête à recevoir la sous couche d'apprêt, figurine montée avec le maximum d'éléments qui ne gêneront en rien à la mise en couleur.
Un coup de brossage pour supprimer le surplus de peinture, cette couche d'apprêt étant bien sèche.Je peux donc pratiquer à la mise en couleur.En tout premier lieu, par les pièces métalliques, le masque et casque en acier argenté et garnitures en métal doré, avec sous couche colorée noir pour l'argent et marron , pour le métal doré.
A l'inverse de la cote de mailles précédente ( lorica Hamata), notre Signifer portera une armure en écailles ( lorica Squamata). Cette armure était constituée de petites écailles métalliques cousues avec un support en tissu.
Suite donnée à la peinture du masque et casque ( Galea), ainsi qu'à la préparation des différents cuirs, ptéruges et ceintures également, début de la carnation...., dont j'ai déjà donné la recette ( en jouant sur les couleurs sélectionnées....)
Il est temps de traiter la peau de loup....et la tunique.Pour la peau de loup, ce sera le même principe que la peau de loup du Vexillifer, en variant les tons de base.......traitement à l'acrylique.
La tunique de ce Signifer sera de tissus bleu .
La tunique était le vêtement le plus usité par les Romains. Durant la République et le début de l'Empire, cette tunique était normalement en laine, ample et sans manche. Elle était généralement
d'une seule teinte ; la plus commune étant le blanc (crème), couleur naturelle de la laine, mais les Romains aiment les couleurs, aussi en trouvait-on une grande variété.
Certaines couleurs caractérisaient une profession (le rouge pour la tenue de combat des soldats), ou un statut (les teintes ternes pour les esclaves et les couches inférieures de la population).
Un agrément consistait à les décorer de deux bandes verticales (clavi) de part et d'autre de l'encolure.
Mon modèle bleu ,(en théorie, le bleu, réservé à la marine) correspond à une personne d'un statut aisé.
La peau de loup sera peinte en 2 étapes::
d'abord , la tête, placée sur le casque, en commençant par les parties internes.
ensuite, la tête de la peau de loup, ainsi que les pattes antérieures, nouées sur les épaules....
l'autre élément de peau sera peint séparément, la partie interne, dos et poils, pattes postérieures et queue, avant le collage définitif.
Après collage sur le dos, rebouchage et rattrapage en couleur du joint créé
Encore quelques éléments à traiter, pour cette figurine....les sandales, le glaive, le bouclier et le Signum.....
Le Signum
L'apparence du Signum variait souvent car elle comportait des symboles pour représenter une cohorte ou un principe spécifique.
Symboles et formes inclus:
-Main sur le dessus (manus), pour symboliser le pouvoir ou fer de lance
-Barre transversale , pour accrocher des couronnes /décorations
-Disques, nombre d'entre eux , unité de cohorte, de manipule, de siècle.
ou auxiliaires spécifiées.
-Bol inversé
-Croissant de lune
-Symbole du zodiac, des dieux, des animaux ou des chefs spécifiques
Comme les taureaux, les béliers ou les capricornes.
Tiré des funéraires de deux détenteurs d'Insignes, pratiquement identiques, sous les phalères, les deux stèles montrent l'emblème du Capricorne, qui est rapporté sur le Vexillum de la Légion XIIII
Le bouclier.
Suivant les références précédemment indiquées, le bouclier du Signifer sera traité comme celui du Vexillifer, mais un avantage supplémentaire: les motifs sont en relief.......
Loin d'être parfaite, la peinture de ce bouclier......Avec le recul .j'aurai dû utiliser de l'huile, plutôt que l'acrylique......ce qui est fait, est fait .....et puis, pas besoin de macro....ça passe !!!!!
Une vingtaine de jours plus tard.......le Signifer placé sur le socle,bien fixé, j'ai pu, comme il fut prévu, coller le Signum et le bouclier........Mais avant cette étape........il m'a fallu prévoir le socle, son décor et tout le reste.......
Alors, on continue......et c'est loin d'être abouti.....
L'AQUILA
C’est le symbole le plus important dans toute l’Histoire Romaine
Au début les légions partaient au combat avec 5 Enseignes (Aigle Cheval Minotaure Loup et Sanglier) Lors des Grandes réforme de Marius les légions vont recevoir un Aigle en Argent (période
Républicaine) tenant dans ces serres des foudres en or
Il fut introduit dans la Légion par les réformes de Marius d’après les écrits de Pline l'Ancien Sous l’Empire l’aigle sera en Or ou plaqué Or. A ce jour aucun Aigle original ne nous est parvenue,
nous sommes contraints de décrire l'aquila d’après les représentations lapidaires , les textes et les leçons de l’archéologie vivante
Les reconstituteurs ont recréer des aquila romains. La première chose qui apparait est que l'aigle ne pouvait être en Métal ( comme celui de Napoléon ) car il aurait été trop lourd à
manier donc peu pratique . Cet aquila devait avoir une âme en bois sur lequel viennent se fixer des plaques de métal Argent et or sous la République , or sous l 'Empire . la
forme n'est pas standardisée. La Hampe de couleur pourpre ( couleur de Jupiter ) avait en son extrémité 6 boules ( 3x2) ou 6 petites griffes
La perte de l’Aigle porté par un aquilifer pouvait entrainer la dissolution de l’unité car on considérait ce symbole comme la véritable âme du corps donc comme
le symbole avait disparu, l’unité n’avait plus de raison d’exister
L’Aquilifer, est le signifer le plus important de la légion car il a la charge de porter l’Aigle le symbole de la légion. Le grade d’Aquilifer était un grade très important et pouvant
apporter un grand prestige. Il avait comme équipement spécifique une peau d’animal d’un petit bouclier la parma.
A nouveau, une ancienne figurine de chez Soldiers, finement sculptée par A.Laruccia.....donc, que du bon....
Cette figurine réalisée depuis de longues années et retirée de ma vitrine afin de la désocler et l'intégrer dans ma saynète.Je reste donc fidèle à mon principe du chiffre impair......
Il me suffira que de placer quelques réhauts de couleurs afin de lui redonner un peu d'éclat......
De la poudre d'argent, d'or diluée, quelques lavis de couleurs chair( peinture à l'huile), augmentation de certains contrastes, et le tour sera joué, en un tour de main ( cette figurine étant prévue peu visible, dans le décor envisagé)
Maintenant que j'ai mes 3 enseignes de légion romaine
Je peux poursuivre avec la réalisation du décor.
On a pu voir précédemment que cette bataille ait pu se dérouler à l'orée d'une forêt.Me voici donc parti à la recherche.....non pas de champignon mais de photos d'ambiance sous-bois et terrain vallonné.
Pour la suite des opérations,représenter le sol il me faut un support en bois, des plaquettes de bois ( pour créer du relief) et de la pâte.
Pour le socle de bois, en cette période de confinement.....dur dur !!!!!Mais en fouinant sur mes étagères et tiroirs, je trouve mon bonheur pour servir de support.Certains pourront dire: ce n'est pas très élégant......mais on y verra rien.
Je vais utilise le support des pots d'encre d'imprimerie, retourné.
J'obtiens ainsi mon socle, recouvert de velours auto-collant noir, un carré de 12X12, parfait pour recevoir mes 3 personnages.....et le reste du décor
Il faut jouer maintenant sur les différentes hauteurs de niveau, en gardant à l'esprit les différentes échelles des figurines.De petites cales de bois me conviendront parfaitement, une fois collées ( colle blanche à bois)
Cet empilage de cales sera recouvert de milliput, que je modèlerai avant séchage.
Initialement, je prévoyais de placer la mule romaine, chargée de l'équipement des légionnaires, idée intéressante mais qui ne me permettait pas de faire référence aux troupes de Boudicca.....Je me suis donc retourné vers un autre projet.
Je dois marquer l'empreinte des figurines dans le milliput encore frais, pour réalisé une bonne liaison du personnage avec le sol. Il arrive parfois de trouver des figurines en lévitation sur certaines réalisations.
Le sol terminé, il faut prévoir la finition des côtés de cette base de décor.Je vais donc utiliser du contre-collé ( carton mousse) de couleur noire, découpé suivant les divers niveaux, en laissant la partie bois apparente, sur laquelle je reviendrai par la suite......
Il est à observer les niveaux du terrain, très importants pour s'adapter aux différentes échelles des figurines
La mise en végétation étant prévue par la suite, je vais me pencher sur la réalisation d'un des principaux éléments de cette saynète, attestant la charge avortée des "Iceni", guerriers de la reine Boadicée .....
Pour le citer, il s'agit d'un char de guerre celte, qui sera une création complète.....
Ce char présente des innovations par rapport aux chars plus anciens, car ce n'est plus le lourd char à 4 roues souvent blindé. Ce char est extrêmement léger.
Ces composantes métalliques sont réduites au plus strict minimum
1 /Le cerclage des roues dont la fixation sur la jante en bois exige désormais un nombre moins important de clous . le nombre de clous sera en constante
diminution au fur et a mesure de l'amélioration des techniques de soudure des bandages et de la précision de leur assemblage à chaud sur la jante . Il n'y a plus de clous à la fin du
Ve siècle
2 /Une pince en U maintient la jonction en sifflet des extrémités de chaque jante
3/ des frettes (ou viroles ) consolident chacun des 2 moyeux de roues
4/ 2 Clavettes maintiennent les roues sur l'essieu
5 /2 plaques de renfort de
l'essieu le protègent d'une érosion et absorbent en partie la chaleur dégagée par le frottement des moyeux
6 / 2 tiges articulées assurent la tension de la suspension de la caisse sur
l'essieu
L'épaisseur et la largeur des cerclage , la morphologie des frettes de moyeux , des clavettes et des pièces de suspension constituent des éléments de datation.
inspiré des ces photos, pour ma réalisation
et pour la mise en peinture, à partir de ces photos d'un groupe de reconstitution celte
Pour le montage de ce char, il me faudra:
collage de 2 cales en bois, pour le plancher
fils électriques ( diamètres différents)
boîte à rabiots historex
Et en avant, c'est parti.......
avec les arceaux
Ces arceaux servent à maintenir le guerrier en équilibre, en y bloquant ses pieds.
Les descriptions antiques disent que l'aurige ( conducteur) est debout sur les chevaux, tenant les rênes, tandis que le combattant est sur la plate-forme.
Au combat, conducteurs et combattants font d'impressionnante démonstrations d'agilité. On raconte par exemple que le combattant court sur le timon du char pour changer de position et équilibrer l'attelage..; tout en lançant des javelots avec dextérité meurtrière depuis cette plateforme chaotique.
Le plancher de la plate-forme sera réalisé à partir de baguettes destinées à la construction navale.
La suite, avec l'assemblage des roues et du timon.
Je place une bande de métal autocollant sur la gente des roues.
Il me faut trouver un bon positionnement, en concordance avec le relief , le char ayant subi des dégâts après une charge périlleuse et non adaptée au terrain.
L'emplacement et la position étant trouvés, l'opération peinture peut commencer, toujours sur une sous couche d'apprêt grise.
Si je me réfère au char du groupe de reconstitution présenté avant le début de sa réalisation, ce char serait de couleurs assez vives.....Je vais employer des acryliques PA.